L’archipel des Salins, est un lieu visé par l’association sur la place des Salins pour y développer son projet. Depuis la création de Terra Preta, nous imaginons et perfectionnons ce lieu. Vous trouverez, ci-dessous toutes les questions et réponses (ou presque) qui n’ont pas déjà été traitées dans cette page qui explique notre action. Aussi, vous pouvez suivre l’évolution du chantier sur notre article de l’Archipel des Salins.
Une question qui manque ? Faites la nous parvenir en nous contactant.
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- Quels sont les partenaires et soutiens que vous avez ?
- Êtes-vous certains de la pérennité de votre projet si jamais l’un de vous ou vous tous quittiez l’aventure ?
- Avez vous prévu la mise en place d’un circuit de collecte ? Si oui, comment ?
- Quels sont vos “fournisseurs” en matières sèches ?
- À quels habitants votre projet de gestion des biodéchets s’adresse, quartier et zone géographique ?
- Quels sont les matières organiques que nous pourrons déposer dans vos bacs d’apports ?
- Tous les biodéchets collectés seront-ils traités sur l’archipel des Salins ?
- Quand le site principal de l’association, situé place des Salins, ouvrira-t-il ?
- Pourquoi ne pas plutôt systématiser l’utilisation des poubelles vertes ?
- Comment la matière, pour l’unité de méthanisation, va-t-elle être acheminée ?
Foire Aux Questions : archipel des Salins
De nombreux partenaires et soutiens nous aident à développer notre projet mais aussi nos actions de sensibilisation de la population en faveur d’une meilleure gestion des biodéchets. Il sont associatifs comme : Un Guidon Dans La Tête, Zéro Déchet Clermont Auvergne, LieU’topie et bien d’autres. Mais aussi des professionnels comme : l’Atelier Generous, le Kafé Niho et la Petite Réserve…etc. Il y a aussi nos partenaires institutionnels qui nous offrent une aide logistique et financière qui sont : la mairie de Clermont-Ferrand et plus précisément le service de la vie associative (DAVA) et aussi Clermont Auvergne Métropole ( C.A.M. ). Sans oublier bien sûr tous les citoyens qui croient en notre projet et qui participent activement, entre autres, par le dépôt de leurs biodéchets. Pour plus d’infos sur nos partenaires et amis.
Le projet ne repose plus entre les mains des seuls porteurs du projet, mais entre celles de tout un groupe de personnes investit activement au sein de l’association. Par ailleurs, plus l’association compte d’adhérents actifs, plus elle pourra encaisser le départ d’une ou plusieurs personnes. L’association est depuis cette année pilotée par un collectif en gouvernance partagée, ce qui participe à cette pérennité.
Nous prévoyons la mise en place de plusieurs circuits de collecte qui seront situés dans un rayon d’un kilomètre autour du site principal. Ces circuits concerneront aussi bien des gros producteurs de biodéchets (supérieur à 10 tonnes/an) que des moyens et petits producteurs. De plus, un circuit de collecte du marc de café exclusivement est prévu pour les bars, brasseries et bureaux.
Nos fournisseurs sont des professionnels de l’élagage et de l’entretien des espaces verts. L’avantage de récupérer cette matière directement chez ces producteurs est de pouvoir valoriser un “déchet” en matière première et ainsi éviter des dépenses d’énergies et d’argent pour un retraitement en déchetterie. De plus, nous espérons à l’avenir, que les particuliers viendront nous déposer directement sur site leurs déchets verts que nous pourrons broyer et ensuite utiliser dans nos composteurs.
L’installation du premier archipel de l’association place des Salins est ouvert à toute personne sans aucune restriction géographique. Cela dit, il va de soi que les personnes qui habitent en périphérie de la ville pourront difficilement se rendre sur la place des Salins pour déposer leurs biodéchets. C’est pourquoi l’association ne souhaite pas en rester là. Elle prévoit un maillage de lieux conviviaux, qui à terme, couvrira tous les quartiers dépourvus de solutions de collecte des biodéchets, de Clermont-Ferrand et de la métropole.
Nous vous proposons deux types de bacs de collecte des biodéchets. Le premier, pour les restes alimentaires (épluchures, restes de repas, fruits et légumes abîmés, etc.). Vous trouverez plus d’informations dans notre FAQ consacrée au compost. Et le second, un peu plus expérimental, pour la collecte des litières biodégradables des petits animaux de compagnie. Ce bac expérimental permet d’anticiper la venue d’un nouveau bac de collecte pour la gestion des toilettes sèches.
Dans l’idéal oui ! Mais la réalité des prévisions de volumes importants nous oblige à trouver d’autres solutions que le traitement sur place (la méthanisation par exemple). L’association prévoit donc un compostage d’environ 10 tonnes la première année. Les années suivantes, nous espérons pouvoir monter en puissance et ainsi en composter bien plus.
Si cela ne dépendait que de nous, le site serait déjà ouvert depuis bien longtemps ! Mais nous sommes dans un pays sur-administré, qui croule sous les démarches et autorisations en tout genre. Surtout quand il s’agit d’installer un tel projet au cœur d’une ville, et qui plus est en partenariat avec les institutions publiques. Nous sommes donc dépendants des délais d’instructions, des consultations, d’études et de concertations, etc. Il est donc difficile pour nous d’avancer une date d’ouverture du site. Mais nous espérons (car oui l’espoir fait vivre…) que le site ouvrira ses portes en septembre 2021. Pour en savoir plus sur l’évolution du chantier en cours, vous pouvez consulter notre article de suivi de chantier de l’Archipel des Salins ou venir lors de nos permanences sur l’Archipel.
Par manque de place, il semble difficile dans certains logements de stocker une nouvelle poubelle. L’installation de nouveaux containers nécessite aussi la mise en place de nouveaux circuits de collecte avec des camions supplémentaires et leurs lots de pollutions, bruits et embouteillages.
Aussi, contrairement aux bacs d’ordures ménagères les biodéchets peuvent potentiellement geler en hiver lorsqu’ils sont mis dehors ce qui rend encore plus difficile voir impossible leur collecte. Enfin, les volumes à collecter, même s’ils sont potentiellement énormes, une fraction seulement pourra être récupérée, car la population n’est pas encore totalement prête à jouer le jeu, par manque de sensibilisation ce qui rend la collecte classique non viable c’est à dire non rentable.
A l’inverse, s’appuyer sur le l’implication volontaire des gens dans l’acheminement et le dépôt de leurs biodéchets sur le lieu de l’association, permet de les sensibiliser aux questions la production des déchets, de leurs traitements et d’inciter à la compréhension des rouages “cachés” du devenir de nos déchets, ce qui nous l’espérons, réveillera la volonté de s’impliquer dans la politique des déchets de notre territoire.
Grâce à notre partenariat avec la C.A.M., nous pouvons compter sur leur flotte de camions poubelles qui collectent déjà les biodéchets des zones pavillonnaires. Ainsi, l’excédent de matière sera collectée par cette flotte puis sera acheminée vers l’unité de méthanisation située sur notre territoire et géré par la Valtom qui fait sous-traiter le méthaniseur par Véolia.