Photo d'une rue plantée d'arbres avec de nombreuses fleurs et une personne promenant son chien.

Ici on sème : végétalisons (plus) la ville

Avec l’objectif associatif de faire revenir toujours plus de végétaux en ville, nous avons décidé de faire la promotion d’un dispositif métropolitain le permis de végétaliser : ici on sème.
Celui-ci permet de jardiner un bout d’espace public officiellement et, selon la situation, d’enlever un bout de béton ou de goudron ou de ciment, bref un truc gris ou noir pour pouvoir par exemple y planter des fleurs. L’association en a fait la demande pour végétaliser les pieds de quatre platanes autour de l’Archipel des Salins, et nous vous invitons à en faire autant !

Ici on sème et on aimerait bien “sémer” encore plus fort !

L’enjeu de la réappropriation de l’espace public par les citoyen.ne.s est très important, d’autant plus si on veut y voir autre chose que des places de parking. L’association a déjà des actions en faveur de cette réappropriation de l’espace public et de la végétalisation (comme les seed-bombs par exemple). Mais plus on a de cartes pour jouer et plus le jeu est intéressant. Et comme tout le monde est différent, certain.e.s préféreront l’une et/ou l’autre action car bien évidemment elles sont complémentaires. C’est pourquoi, bien que nous ne soyons pas à l’origine de cette initiative, nous avons envie d’en faire la promotion.

Flyer Ici on sème dispositif de végétalisation de la métropole clermontoise par les citoyen.ne.s
Ici on sème dispositif de végétalisation de la métropole clermontoise par les citoyen.ne.s

Permis de végétaliser

Un permis ? Pour végétaliser ? C’est un peu bizarre ?!

C’est pas faux ! Mais il faut bien comprendre que le dispositif émane d’institutions publiques. Vous les connaissez comme nous : le droit, la propriété, la sécurité, les autorisations, les formulaires et les CERFAS… Il ne faut pas leur en vouloir, c’est intrinsèque à leur nature ! Il faut accepter chacun.e comme iel est.

Alors, en quoi ça consiste ? Les habitant.e.s de la métropole peuvent demander un permis pour végétaliser aux pieds d’arbres ou de bâtiments (avec des grimpantes ou non). Cela nécessitera parfois quelques aménagements (aux frais de la métropole, donc de nos impôts, c’est important de le rappeler 😉 ) pour enlever un bout de goudron et donc une autorisation de travaux sur l’espace public (cf : paragraphe précédent). De nombreuses communes de la métropole ont accepté ce dispositif. Je vous invite donc à découvrir ce dispositif sur la page officielle de la métropole “ici on sème”.

Accompagnement pour faire une demande d’ “ici on sème”

Vous êtes autonomes ? Bravo, vous pouvez donc vous rendre directement sur le formulaire de demande de permis de végétaliser (ne vous fiez pas aux dates, les demandes se font toute l’année, c’est le traitement des demandes qui s’effectue pendant des périodes restreintes).

Si vous êtes autonomes ou pas mais que vous voulez le faire avec nous parce qu’on boira une boisson chaude ou autre et qu’on discutera de votre projet, nous mettons en place un temps pour faire ensemble la demande. Les vendredis de 14h à 18h passez donc à l’Archipel des Salins.

Et si votre commune ne fait pas partie du dispositif bien qu’étant dans la métropole, faites quand même la demande. Cela permettra de signaler votre intérêt pour ce dispositif et mettra la pression à votre commune pour qu’elle adopte ce permis de végétaliser. Vous pouvez aussi directement solliciter votre commune pour leur demander pourquoi ils ne laissent par les citoyen.ne.s végétaliser leur ville. Si vous n’êtes pas inspiré.e ou motivé.e pour le faire seul.e, écrivons cette lettre ensemble !

Pissenlit dans la ville
Auteur : Daniel Kulinski CC BY-NC-SA

Et si …?

Et si on faisait massivement des demandes de permis de végétaliser, qu’on en parlait à notre entourage pour démultiplier l’action ? Comment la ville changerait-elle ? Serait-elle un peu plus agréable à vivre ? Débétonner, dégoudronner, “désemparpainner” permettrait-il que l’eau de pluie s’infiltre dans les sols et évite de saturer les réseaux d’égout et au final les stations d’épuration (qui coûtent chers à la communauté) ? Ajouter des végétaux nous permettrait-il de diminuer l’impact des chaleurs (sécheresses) estivales ? Est-ce que cela grandirait les réserves de nourritures et d’abris pour la faune urbaine ?

Bien sûr ce sont des petites actions, et nous avons bien conscience que cela ne suffira pas à changer nos grands maux, mais avec la morosité ambiante, nous avons besoin de petites victoires qui nous mèneront vers d’autres victoires plus grandes. Car la seule lutte qui est perdue d’avance, c’est celle qui n’est pas même pas menée.

Et si… simplement, on essayait pour voir ?

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